Michelle Llambias Meunier prend les rênes de Propulsion Québec, qui représente la grappe des transports électriques et intelligents au Québec. La présidente-directrice générale désignée se dit prête à relever les nombreux défis reliés à la « noble mission » qui incombe à son organisation.
« Ça me motive de me lever le matin et de me dire qu’on travaille à améliorer la qualité de notre environnement tout en favorisant le développement économique », souligne celle qui était vice-présidente aux opérations chez Propulsion Québec depuis février dernier.
Cette dernière occupera à partir du 2 octobre prochain le poste de p.-d.g., laissé vacant au départ de Sarah Houde, annoncé à la fin du mois de mai.
Le chemin a été bien tracé par celle qui dirigeait le groupe depuis ses débuts, en 2017, note Michelle Llambias Meunier. « L’objectif de notre organisation, à l’origine, c’était de consolider la filière. Ma prédécesseure a bien coché cette case ! Maintenant, mon rôle, ça va être de travailler avec les défis qui sont devant nous, et de m’assurer du bon développement de nos entreprises d’ici. »
Parmi ces défis, Propulsion Québec veut veiller à ce que les entreprises québécoises aient le droit à leur « part du gâteau », dit Mme Llambias Meunier. « L’idée, ce n’est pas que tout ce qui est fait ici soit renvoyé à l’étranger non plus. »
Des investissements comme celui dans l’usine de General Motors à Bécancour — dont les batteries seront uniquement destinées aux véhicules du constructeur — sont de « très belles annonces » et permettent de « consolider » la position du Québec dans cette filière, mais il ne faut pas oublier les entreprises d’ici, croit Mme Llambias Meunier.
Autre défi, explique-t-elle : « Il faut aussi qu’on soit attentifs à notre capacité énergétique au Québec. On a besoin d’optimiser notre énergie, de l’utiliser intelligemment. Nous, on préconise l’approche RTA, qui est de réduire, transférer, améliorer. »
Plus précisément, c’est l’approche de mobilité qui vise d’abord la réduction des déplacements motorisés, puis le transfert vers des modes de transport plus durables et, enfin, l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules, notamment grâce à l’électrification.
Il y a aussi le défi de la main-d’oeuvre, qui en est un de taille et auquel s’attaque Propulsion Québec. « L’idée, ce n’est pas que les entreprises se cannibalisent entre elles. On veut les aider à trouver les personnes compétentes, notamment en soutenant la formation, le transfert des compétences, l’attraction de talents », énumère Mme Llambias Meunier.
La future p.-d.g. a déjà des tournées régionales prévues dans les prochains mois, durant lesquelles elle ira à la rencontre de membres de l’organisme partout dans la province. Au total, il en compte près de 260.
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