LA BOURSE DE TORONTO CLôTURE SUR UN RECUL DE PRèS DE 170 POINTS

TORONTO — La Bourse de Toronto a clôturé la séance de mercredi sur un recul de près de 170 points, victime d'un déclin généralisé alimenté par les pertes des secteurs des métaux de base et de l'énergie, pendant que les grands indices américains perdaient des plumes eux aussi. 

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a reculé de 167,46 points pour terminer la journée avec 19 572,24 points. 

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a cédé 134,51 points à 32 908,27 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a perdu 25,69 points à 4179,83 points. L'indice composé du Nasdaq s'est défait de 82,14 points à 12 935,29 points. 

La croissance du marché a été vraiment concentrée dans le secteur de la technologie, a observé Brianne Gardner, gestionnaire de patrimoine de Velocity Investment Partners chez Raymond James. Cependant, elle s'attend à voir les investisseurs se tourner vers d'autres secteurs avec le ralentissement de l'économie. 

«Je ne pense tout simplement pas que ce soit durable par rapport à leurs valorisations dans à peu près tout le secteur (technologique)», a-t-elle affirmé. 

Avec une récession potentielle au second semestre, Mme Gardner a noté que certains secteurs avaient tendance à mieux s'en sortir dans cet environnement, comme les services aux collectivités, la santé et les biens de consommation de base. 

Au sud de la frontière, après avoir conclu un accord sur le plafond de la dette au cours du week-end, le président Joe Biden et le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, ont tenté de s'emparer de suffisamment de votes pour faire passer leur accord, ce qui permettrait au gouvernement américain d'emprunter plus d'argent avant qu'il ne manque d'argent pour payer ses factures. 

«Le marché n'aime jamais l'incertitude. Cela crée donc une volatilité à court terme», a expliqué Mme Gardner. Même une fois l'accord conclu, elle croit que la volatilité pourrait se poursuivre, mais pas sur une période très longue. 

Mercredi, deux nouvelles données économiques ont attiré l'attention des investisseurs avant les réunions très attendues des banques centrales en juin. 

D'abord, Statistique Canada a indiqué que l'économie canadienne avait progressé plus rapidement que prévu au cours des trois premiers mois de l'année, le produit intérieur brut réel ayant augmenté à un taux annualisé de 3,1 % au premier trimestre de 2023.

Ces nouveaux chiffres augmentent la probabilité que la Banque du Canada augmente ses taux lors de sa prochaine réunion, a estimé Mme Gardner, bien qu'elle juge toujours que ce n'est pas le scénario le plus probable. 

«Cela pourrait mettre une autre hausse de taux sur la table, mais je ne m'attendrais pas à cela pour la réunion de juin», a-t-elle affirmé, ajoutant que l'économie continuerait de ralentir au cours des prochains mois. 

Aux États-Unis, les nouvelles données sur les offres d'emploi ont également été plus solides que prévu, un nouveau signe de la résilience soutenue du marché du travail face à l'inflation et aux hausses des taux d'intérêt. 

Il s'agissait du dernier rapport sur l'emploi avant la réunion de la Réserve fédérale le 14 juin, a précisé Mme Gardner. Alors qu'une majorité d'experts s'attendent toujours à ce que la banque centrale annonce une pause tant attendue, de telles données incitent davantage de gens à parler d'une hausse potentielle à la place, a-t-elle noté. 

Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 73,51 cents US, en baisse par rapport à celui de 73,54 cents US de mardi. 

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a retraité de 1,37 $ US à 68,09 $ US le baril, pendant que celui du gaz naturel a rendu 6 cents US à 2,27 $ US le million de BTU. 

Le prix de l'or a grimpé de 5,00 $ US à 1982,00 $ US l'once et celui du cuivre s'est déprécié de 3 cents US à 3,64 $ US la livre. 

La Presse Canadienne

2023-05-31T11:59:29Z dg43tfdfdgfd