LA PROTECTION DU CARIBOU POURRAIT METTRE EN PéRIL 340 EMPLOIS à VAL-D’OR

Sur la perte potentielle de 2000 emplois pour la protection du caribou forestier, 340 sont associés à l’instauration d’une zone de protection à Val-d’Or, selon le ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

Sur les 340 emplois estimés par le ministère, 226 sont des emplois directs et 114 sont des emplois indirects. Québec affirme que les calculs estimés de la quantité de perte d’emplois se basent sur les calculs de réduction de volumes de bois exploités en mètres cubes. Le ministère n’en a cependant pas divulgué les détails.

Selon la définition du ministère des Ressources naturelles et des Forêts, les emplois directs sont ceux dans les entreprises de récolte et les usines de transformation. La perte ou le gain de volumes récoltés affecte directement le nombre d'emplois. Les emplois indirects sont les emplois liés à la chaîne d’approvisionnement.

Les analyses du ministère montrent une diminution possible de 1 % à 50 % du volume de bois pouvant être transformé par les industries de transformation première atteintes par le décret du gouvernement fédéral, ainsi que des baisses d’approvisionnement en fibre de bois allant jusqu’à 49 % pour les usines de deuxième transformation, comme les pâtes et papiers.

Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts estime un impact négatif de 245 900 mètres cubes de bois de tous types par année associé à l’établissement d’une zone provisoire à Val-d’Or.

La perte d’emplois induits, c’est-à-dire les emplois de secteurs économiques affectés par les dépenses des travailleurs en emplois directs et indirects, et la possibilité de fermeture complète de certaines usines ont toutes deux été exclues des calculs du ministère.

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